Sombre
Sombre
L’ombre de la lune dans un ciel dédaigneux
Éclaire de sa brume la noirceur de nos dieux
Telle une étole en discrète lumière
Dans un silence se teintant de chimères.
Est-ce que le cri étouffé de la vie
Errera en paria dans les limbes de l’oubli
Est-ce que le bruit étranglé de mon âme
Doit-il toujours se vêtir de mes larmes ?
L’ombre de la lune sur un ciel en fureur
Disparaîtra par l’éclair occiseur
Telle une étole dévorée par les mites
Dans un silence imposé tel un rite.
Si la lumière devenait ignorance
Que dire de la nuit et de sa médisance ?